Des choix alignés avec Tes besoins & aspirations,  Vivre pleinement sa relation avec son enfant et...les autres!

Les vacances, ça commence!

Dans notre société, nous avons des rythmes d’activités qui ne sont plus en lien avec nos rythmes biologiques, le rythme des saisons. Nos lieux de travail, en ville, enfermés entre quatre murs, (souvent) devant nos ordinateurs: sont déconnectés de l’horloge du vivant.

La majorité des enfants n’échappent pas à cette réalité. L’école a pour objectif de remplir leur besoin d’instruction et de découverte du monde… Et ils sont eux aussi enfermés entre quatre murs, dans un quotidien rythmé par nos horloges humaines: levé 7h pour un départ à l’école à 8h…et le reste de la journée s’enchaine sans trop de flottements et d’errance, avec un cadre imposé par les adultes. C’est le temps régit par notre culture. Et ceci toute l’année…sauf en été où le corps, bien réveillé par le printemps, est en plein échauffement et prêt à déployer toute son énergie… Et bien non, ce sont les vacances!! Et nos p’tits choux, épuisés par l’année, se retrouvent entre sur-stimulation et épuisement… Il y a bien sûr des temps de pause dans ce rythme soutenu et effréné: les petites vacances. Mais elles sont plus des cassures brutales qu’une véritable source de repos.

Maman qui va chercher ses enfants à l'école, c'est les vacances.

Alors ce que je te propose dans cet article c’est de te poser un instant pour réfléchir à des axes de questionnement:

  • Qu’est-ce qui importe dans ces temps passés en famille: le maintient de l’ordre hiérarchique ou nourrir la relation positivement avec tes enfants?
  • Quel cadre donner à ces temps passés avec mes enfants?
  • Comment faire respecter ce cadre?
  • Est-ce « bénéfique » que seuls les adultes décident du cadre?

Accueillir le changement de rythme

Bien sûr ce constat donne à réfléchir et même à douter du bien fondé de nos modes de vie… Non!? Mais tout changer n’est peut-être pas ta réalité du moment et le changement ne se met pas en place du jour au lendemain.

Ce que tu peux faire dans un premier temps c’est prendre conscience de ce décalage et d’autant plus pour ton/tes enfant(s), qui eux sont encore plus en lien avec leurs rythmes biologiques et ressentent encore plus les désagréments liés à ce rythme imposé.

Ces changements de rythmes vont se voir par:

  • leurs comportements: agitation, déconcentration, désinvolture…
  • leur santé et leurs corps : déclenchement de maladie quand les vacances arrivent par exemple…
  • Leur humeur: grognon, pleures, disputes…

Ce qui vaut pour eux, vos pour toi aussi. Et ce qui va être primordial dans un premier temps c’est d’ OUVRIR un ESPACE pour accueillir ce chaos apparent: de laisser s’exprimer ce que les tensions de ce rythme imposé a créé. Cet espace va rassurer tout le monde et va permettre de se dire consciemment ou inconsciemment: « tout va bien, je vais pouvoir être accueillis pour ce que je vis. Je vais pouvoir l’exprimer. Et ce sera entendu. »

Du chaos au cadre: comment faire?

Etape 1: L’accueil de son intérieur

Tu ne pourras accueillir quoique ce soit, si toi-même tu n’as pas eu cet espace d’accueil.

Attends, je te le répète parce que ce passage est important et souvent, trop souvent on le zappe: « Pas le temps », « oui oui c’est bon j’ai accueillis », « non mais moi ça va! »…

TU NE POURRAS PAS ACCUEILLIR ce qui se passe pour ton/tes enfant(s), SI TOI-MÊME TU N’AS PAS EU CET ESPACE D’ACCUEIL.

Je ne connais pas ton emploi du temps, tes possibilités pour avoir un peu de temps pour toi… Mais est-ce que tu peux prendre un temps : quelques minutes, heures… pour vider tout ou presque, tes tensions d’adultes, tes tracas du boulot. Seule ou avec une copine (un copain) qui serait là pour juste écouter et accueillir sans jugements. Te faire une méditation, ou écrire sur un carnet (regarde la surprise en bas de cet article ;-).

Tout vider, mais aussi penser à remplir d’amour et d’ocytocine ton réservoir. Un câlin avec toi-même, des pensées positives et douces…

Au passage, j’ai une super ressource pour toi:

Mes marques pages peuvent t’aider à y penser!

Si tu choisis d’écrire, que la pratique du journaling te tente ou que tu le pratiques déjà, je te donne quelques conseils et pistes dans ces deux articles: Le printemps arrive… et Je vais bien, tout va bien! . N’hésites pas à partager ce que cette pratique t’a permis et t’as fait ressentir! Je serais heureuse de lire tes retours.

Etape 2: accueillir le chaos intérieur de ton/tes enfant(s)

Avant de vouloir occuper les enfants, de les inscrire à telle ou telle activité, au centre aéré, de les envoyer chez Papi et Mamie n’oublie pas:

Qu’eux aussi vivent de l’intensité, du trop, des tensions, des déceptions, des frustrations… Peut-être plus qu’il ne peuvent l’intégrer. Eux aussi ont besoin de le vider, de le déposer et qu’il soit vu par leur figure d’attachement, c’est à dire toi.

Alors, quand tu es prêtes: fais la même chose avec ton/tes enfant(s).

Solution 1: Le jeu

La pratique de l’écoute active sans jugements peut être un peu difficile au début. Nous n’avons pas été habitué à cela. Nos mots peuvent être maladroits au début, nos attentes sous jacentes, et nos questions biaisées…

Si, tu préfères et que tu te sens plus à l’aise, peut-être lancer un jeu en extérieur, que ton/tes enfant(s) peuvent eux-mêmes choisir.

Faire un jeu ensemble:

  • Reconnecte et nourri le lien
  • Révèle et évacue les tensions

Si le jeu est fait dans ces conditions:

  • Pas d’éxigence de résultat
  • Ce sont les enfants qui mènent le jeu, décident des règles. (dans la limite du raisonnable)
  • On laisse éclater les tensions sous-jacentes et on les accueille quand elles viennent.

Solution 2: L’écoute active

Si tu sens que ton-tes enfant(s) sont n’ont pas envie de faire un jeu, propose ton oreille attentive.

Mais là encore, attention aux pièges ou plutôt à l’attente derrière: il ne s’agit pas de faire disparaître les émotions générées par les tensions, déceptions… Mais d’encourager à les dépasser.

Je connais une personne ressource que je lis depuis longtemps pour son contenu juste et ses façons claires de les expliqués: Sandrine Donzel. J’ai même fais appel à elle pour un coaching de couple!

Elle a écrit un article sur « L’écoute active pour aider mon enfant à gérer ses émotions ».

Le cadre c’est forcément l’adulte qui décide!

Nous partons souvent du principe (j’aime pas trop les principes) que nous les adultes nous sommes les mieux placés pour instaurer un cadre et le maintenir en place.

Bien que je sois tout à fait d’accord avec le fait que:

  • Le cadre est nécessaire pour sécuriser tout le monde et donner des règles de vie pour une famille.
  • L’adulte peut avoir plus d’expérience et de discernement sur certains sujets, ce qui fait souvent de lui LA personne responsable et à même de jauger une situation compliquée, dangereuse.

Mais un cadre mal ajusté aux besoins des enfants peut créer des tensions supplémentaires et inutiles. Un cadre décidé unilatéralement peu créer un sentiment d’injustice (surtout quand l’enfant commence à grandir, vers 4-5 ou 6 ans). Il peut, en outre, déresponsabiliser l’enfant et finir par lui faire croire que quand on est plus grand et plus fort, on décide de tout et c’est à nous que revient tout le pouvoir sur l’autre, mais aussi toutes les responsabilités qui vont avec, dont son maintient. Et parfois c’est justement le maintient de ce cadre qui est FATIGUANT. On est du coup, amené à des sanctions, punitions, resserrer le cadre pour qu’il soit respecté… On part dans un cercle non vertueux.

Alors que, l’enfant peut lui aussi contribuer largement à l’élaboration et le maintient d’un cadre familiale. Il s’en sentira plus responsable et impliqué. On peut donc:

  • Lui donner la parole sur le sujet est sans doute une bonne idée pour commencer.
  • Noter les idées et en discuter.
  • Poser un cadre qui respire, qui évolue en fonction de plusieurs paramètres (environnement, âge de l’enfant, expérience de l’enfant, nos propres états et dispositions…)

J’écrirais certainement un plus long article sur le sujet du cadre, qui me semble vaste et intéressant à explorer. En attendant, je te laisse méditer sur tout ça, revenir vers moi si tu as des questions ou des retours d’expériences à me partager (j’adore les retours!).

Je suis super en joie de t’offrir un cadeau, ou la suite du cadeau de cet été et de ton carnet de vacances 😉

( Si tu n’as pas eu le début du carnet)

Pour fêter TES vacances avec tes enfants!!

Tu pourras y explorer plusieurs choses:

  • Ton mood intérieur en ce début de vacances: un espace où tu vas pouvoir t’exercer au journaling pour lâcher ce qui est en toi, tes propres déceptions, frustrations, préoccupations du moment…
  • Une méditation guidée pour t’aider à relâcher les tensions.
  • Un espace pour écrire ce qui n’a pas été nourrissant pour toi, lors des dernières vacances.
  • Un espace pour écrire tes envies (les plus folles!)
  • Un espace pour recueillir les envies de ta famille.
Nous n’avons pas pu confirmer ton inscription.
Ton inscription est confirmée, tu vas recevoir ton cadeau.

Je veux la suite de mon carnet!

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